Le CHU de Toulouse participe à une étude nationale sur l’endométriose
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Le CHU de Toulouse fait parti des 80 centres qui pourront proposer l’EndoTest aux patientes ayant un diagnostic complexe.
L’endométriose touche 10% des femmes. Elle est caractérisée par une grande variabilité dans sa symptomatologie clinique et par une errance diagnostique : le délai moyen au diagnostic est de 7 ans.
En effet, les examens d’imageries ne permettent pas à ce jour de diagnostiquer les lésions d’endométriose avec une certitude ou une sensibilité de 100%.
Les patientes âgées de 18 à 43 ans qui présentent une forte suspicion clinique d’endométriose avec des examens d’imagerie normaux (échographie et IRM) pourraient ainsi bénéficier d’un examen de troisième intention : « l’endotest ».
Il s’agit d’un test salivaire mettant en évidence une signature de 109 microARN dosés par une méthode de séquençage haut débit dans la salive.
Ce test de signature salivaire pourrait permettre d’améliorer le diagnostic complexe de l’endométriose et la prise en charge globale des patientes atteintes de la pathologie.
C’est ce que cherche à démontrer l’HAS afin de valider le remboursement de ce test diagnostique, par une étude menée dans 80 centres en France, grâce la mise en place du forfait innovation. Ce dispositif de prise en charge dérogatoire et temporaire permettra à 25000 patientes un accès au test salivaire remboursé.
Au-delà d’un meilleur diagnostic pour toutes les patientes, l’amélioration du parcours de soin de la recherche, de la formation et de la communication entre professionnels et avec les patientes, est essentielle pour que les femmes atteintes d’endométriose puissent mener une vie normale.
Elodie Chantalat, chirurgien gynécologue et présidente d’EndOccitanie
Yann Tanguy Le Gac, Chirurgien Gynécologue
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