Les musées du CHU

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L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques bénéficie de deux musées aux collections complémentaires situés dans l’espace Jean de Rudelle, à l’entrée de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, 2 rue Viguerie : le Musée d’Histoire de la Médecine, ouvert en 1996 et le musée des Instruments de Médecine, spécialisé sur les XIXème et XXème siècles, ouvert en 2005.
Un espace dédié aux expositions temporaires complète l’ensemble depuis 2009.

En 2004, grâce à une collaboration institutionnelle entre le CHU de Toulouse et l’Ensemble Conventuel des Jacobins à laquelle s’est ajouée la générosité des Amis de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et de La Grave, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques s’est doté d’une nouvelle entité muséale, le « Musée des Instruments de Médecine », qui offre au public une sélection de divers objets allant de la seconde moitié du XIXème siècle à nos jours.

Cette collection est issue d’un fond constitué de plusieurs milliers d’objets hospitaliers et d’instruments représentant une douzaine de spécialités médicales et chirurgicales.
Le principal donateur de la collection est le Docteur André Graulle (1927-2006), médecin anesthésiste des hôpitaux et membre de l’Association des Amis de l’Hôtel-Dieu St-Jacques.

Le Musée, installé dans l’espace Jean de Rudelle à l’entrée de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, vient compléter le Musée de l’Histoire de la Médecine créé par le Professeur Jean-Charles Auvergnat en 1996 ainsi que les collections abritées dans les salles patrimoniales de l’Hôtel-Dieu.

Fonctionnement du Musée :

  • Ouverture les jeudis et vendredis de 13h à 17h et le premier dimanche du mois de 11h à 17h, fermé les jours fériés
  • Visites guidées payantes pour les groupes (jusqu’à 18 personnes) organisées uniquement sur rendez-vous, les jours ouvrés et le 1er dimanche du mois.
  • Pour ces visites guidées, plusieurs espaces et tarifs sont proposés aux visiteurs, détaillés ci-dessous :
Tarifs des visites commentées des espaces patrimoniaux du CHU de Toulouse
Découvrez le musée des Instruments en images !

Le Musée des Instruments de Médecine : un long cheminement

Historique de la collection

Musée des Instruments de Médecine - vitrines Stimulation cardiaque & asepsie

Ces instruments ont été patiemment et scrupuleusement rassemblés, restaurés et protégés depuis 1956 et ainsi sauvés de l’oubli par le Docteur André Graulle (1927-2006), médecin anesthésiste du CHU et donateur principal. Cette collection est régulièrement enrichie grâce aux dons de nombreux membres de l’Association des Amis de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et de La Grave et de donateurs particuliers.

Ces instruments ont été initialement installés depuis le début des années 1990 dans l’ancienne salle d’opération du service de traumatologie du Professeur Georges Rieunau, au 3ème étage de l’Hôtel-Dieu. Ces locaux ayant en effet été libérés lors du transfert des derniers services médicaux en 1987 vers les Hôpitaux de Rangueilet de Purpan.

Un don important vient enrichir la collection

Cires dermatologiques

Le Professeur Jacques Bazex ayant appris la création de cet espace muséographique a souhaité faire don de la collection de cires anatomiques ayant trait aux maladies de la peau acquises par son père le Professeur André Bazex et par le Professeur André Nanta. Ce don est particulièrement précieux car peu de musées en dehors des musées parisiens, tel le Musée des Moulages de l’Hôpital Saint-Louis, sont détenteurs d’une telle collection.

Des instruments et objets du XIXème siècle à nos jours

Les instruments et objets exposés aujourd’hui représentent une douzaine de spécialités telles que : la pneumologie, la gynécologie obstétrique, l’urologie, la chirurgie cardio-vasculaire, la chirurgie générale, l’anesthésie, l’ophtalmologie, la transfusion sanguine, l’ORL, la chirurgie orthopédique, la neurochirurgie, la radiologie, l’odonto-stomatologie, ainsi que la dermatologie à travers 30 moulages en cire décrivant des pathologies telles que la lèpre tuberculeuse, le pityriasis subrapilaire...

La collection comporte aussi une série d’objets médicaux et paramédicaux utilisés de façon transversale : appareils de stérilisation, de mesure du pouls, de lavements, des microscopes, des seringues, des appareils de microtomie ; ou encore des instruments qui n’ont plus leur équivalent aujourd’hui tels que la machine de Wimshurst, la clef de Garengeot, le thermocautère, le pulvérisateur de Lucas-Championnière...

La création du Musée des Instruments de Médecine

Le don de la collection aux Hôpitaux de Toulouse

Vitrine gynécologie & obstétrique

En 2002, le docteur André Graulle et l’Association ont souhaité faire don aux Hôpitaux de Toulouse de la collection qu’ils avaient rassemblée depuis près de 40 ans. La Direction Générale, consciente de l’intérêt qu’elle représentait, a eu la volonté de faire bénéficier ce patrimoine, de locaux plus spacieux et plus appropriés à leur mise en valeur.
En accord avec l’Association des Amis de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et de La Grave, une salle située auprès de l’espace Jean de Rudelle, a été choisie pour accueillir ce nouveau musée, qui devient de ce fait un complément logique au Musée d’Histoire de la Médecine aux côtés duquel il est installé.
Les travaux d’aménagements du musée ont été financés par l’Association des Amis de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques et de La Grave (30 000 euros).
Un partenariat établi par une convention avec la Ville de Toulouse fit bénéficier au CHU de Toulouse de l’expertise du conservateur de l’Ensemble Conventuel des Jacobins sans qui cette présentation n’aurait pu se faire.

L’agencement du Musée

La Commission du Patrimoine et de l’Histoire des Hôpitaux de Toulouse, émanation de la Direction la Communication du CHU, a participé à l’identification des différentes pièces de la collection avec le précieux concours de médecins et de personnels hospitaliers en activité ou retraités.
Leur agencement au sein du musée a été réalisé sous la direction de Monique Rey-Delqué, conservateur des collections du CHU en collaboration avec le service Architecture du CHU et Marie-Claude Sudre coordonnateur du projet culturel.
Ainsi, les visiteurs peuvent bénéficier aujourd’hui d’un Musée des Instruments de Médecine présentant de façon attractive un demi-siècle d’évolution de l’instrumentation médicale.

Le Musée est une émanation de la Société de Médecine Chirurgie et Pharmacie de Toulouse.

Société savante fondée en 1801, reconnue d’utilité publique en 1853 et dont le siège est à l’Hôtel d’Assézat où en mai 1983, une première ébauche du " Musée d’Histoire de la Médecine " a été inaugurée.

Par la suite, les locaux occupés ont du être restitués à la ville de Toulouse pour permettre l’installation de la Fondation Bemberg.

Une convention entre le CHU de Toulouse et la Société de Médecine permet la mise à disposition de celle-ci pour le musée d’une superficie de 350 m2 incluant l’ancienne Pharmacie, dans l’aile Viguerie de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

Fonctionnement du musée :

  • ouverture les jeudis, vendredis et dimanches (et certains jours fériés) de 11 h à 16 h30,
  • Visites guidées :
    • Individuels : 6 euros/ personne
    • groupes scolaires : 30 euros/classe

Les Collections :

Les collections et objets présentés : tableaux, sculptures, instruments médicaux anciens, retracent l’Histoire médicale toulousaine vieille de plus de sept siècles, selon deux thèmes ; Histoire de l’enseignement de la Médecine et de la Chirurgie, Histoire des Hôpitaux toulousains et des soins. Le Professeur J.-Ch. Auvergnat, secrétaire général de la Société de Médecine, initiateur et responsable de ce musée, a tenu à allier les aspects historiques, scientifiques et techniques aux aspects artistiques que l’art médical a su engendrer. Ceci permet à un large public de mieux appréhender l’évolution des concepts et la place de la Médecine dans la société au service des malades. Le souci a été également de conserver un patrimoine trop longtemps négligé et dispersé.

Les Salles d’exposition :

Dans chacune des salles une muséographie moderne et attrayante a été choisie.

Salle I

La salle I au rez-de-chaussée est l’ancienne Pharmacie avec ses boiseries du XIXe siècle : mortiers, balances, collections de pots, ouvrages et livres anciens, peintures, restituent l’atmosphère et l’activité de l’époque.

Salle II

La salle II dans le prolongement de la Pharmacie est consacrée à l’histoire des Hôpitaux de Toulouse et aux soins. Outre les outils du corps, maquettes, sculptures, autographes, documents et tableaux servent à l’illustrer.

Salle III

La salle III, galerie permettant l’accès au sous-sol, présente quelques portraits de bienfaiteurs des hôpitaux de Toulouse peints par des artistes locaux, tels Roques, Cammas, Gamelin...

Sont également présentés à ce niveau quelques personnages d’origine toulousaine dont les noms sont restés vivants dans l’Histoire de la Médecine : Jean-Dominique Larrey, chirurgien de Napoléon, Philippe Pinel qui libéra les aliénés de leurs chaînes, ou Esquirol qui décrivit et fit illustrer divers aspects de la folie, ou encore Delpech ou Dieulafoy.

Salle IV

La salle IV en sous-sol, est consacrée à l’histoire de l’enseignement médical à Toulouse, vieux de sept siècles (1229) avec les vicissitudes de l’ancienne Faculté avant la Révolution de 1789, les efforts de renaissance de l’enseignement médical avec le rôle majeur transitoire de la Société de Médecine en 1801, puis l’École Impériale de Médecine et Chirurgie en 1807 et enfin en 1891 la nouvelle Faculté de Médecine et de Pharmacie inaugurée par le Président Carnot.

Depuis 1967 Toulouse est dotée de 2 Facultés de Médecine : Toulouse-Purpan et Toulouse Rangueil.

L’Ensemble architectural :

La réalisation et l’aménagement des locaux du Musée sous la direction de Ph. de Viguerie, architecte-ingénieur en chef au CHU et du Professeur J.-Ch. Auvergnat, avec l’accord des Monuments Historiques ont été financés à 60 % par la ville de Toulouse, le restant provenant de l’Association des Amis de l’Hôtel-Dieu, de firmes pharmaceutiques telles : le groupe Rhône-Poulenc, l’Institut Smith-Kline-Beecham, les laboratoires Pierre Fabre ou encore les laboratoires Pfizer qui sont ici chaleureusement remerciés de leur mécénat.
Ce sont des entreprises locales qui ont été sélectionnées pour la réalisation des travaux. La compréhension, l’esprit de collaboration d’autres Musées toulousains tels le Musée Paul Dupuy, le Musée des Augustins, le Musée du Vieux Toulouse, grâce à leurs conservateurs et leurs équipes, le soutien technique de l’Atelier de Restauration de la ville de Toulouse ont été indispensables à la naissance de ces présentations. Enfin, nombreux sont les particuliers qui ont fait don ou déposé des objets leur appartenant.

Depuis l’installation de l’espace dédié aux expositions temporaires, le CHU de Toulouse a réalisé quatre expositions. Les trois expositions passées ont été numérisées et visibles ici.

L’histoire des soins infirmiers du XVIIème siècle à nos jours

Sommaire

  • Introduction – page 2
  • Des soins charitables donnés au nom de Dieu... - Page 7
  • ...Aux soins laïcs donnés au nom de la Nation – Page 22
  • Des années 1970 à nos jours, l’usage unique de l’instrumentation et le rôle propre infirmier – page 53
  • Les écorchés d’enseignement – page 68
  • Témoignages – page 71
  • Fiche-guide de visite (version française) – page 73
  • Fiche-guide de visite (version espagnole) – page 75
Histoire des soins infirmiers dans les hôpitaux de Toulouse, du XVIIème siècle à nos jours

La vie secrète des instruments chirurgicaux

En 2013, le CHU a accueilli un artiste plasticien, Pascal Le Ménager, pour exposer des oeuvres originales et inédites réalisées à partir d’instruments chirurgicaux détournés.

La vie secrète des instruments chirurgicaux

Prosper Viguier, médecin-major et chirurgien de la Grande Guerre

Sommaire

  • Au cœur du Service de Santé : présentation – page 9
  • La Chaîne de prise en charge des blessés – page 11
  • Le vécu de l’ambulance 8/18 – page 25
  • Blessures et moyens thérapeutiques – page 44
  • Les leçons de la guerre – page 70
  • Au milieu des souffrances, l’aube d’une médecine nouvelle – page 85
  • Fragments de vie et de passions de Prosper Viguier – page 93
  • Paroles de Poilus – page 100
  • Travaux universitaires – page 105
  • Charles Giulioli, peinture – page 111
  • Partenaires – page 115
  • Fiche-guide de visite – page 116
  • Un chirurgien de la Grande Guerre par Rémy Cazals – page 118
Prosper Viguier, médecin-major et chirurgien de la Grande Guerre, 1914-1918

Exposition muséographique & institutionnelle "Les 50 ans du SAMU 31"

A la suite de l’exposition « Prosper Viguier, Chirurgien de la Grande Guerre et le Service de Santé des Armées » qui a pris fin au début de l’année 2019, le public est invité à découvrir sa suite logique : comment, plus de cent ans après la Première Guerre Mondiale, l’héritage de la médecine de guerre s’est déployé hors du domaine militaire pour constituer une logistique mise au service de la médecine civile dans l’assistance aux blessés.

Le public est invité à venir découvrir l’histoire et le fonctionnement du Service d’Aide Médicale Urgente – SAMU - fondé en 1968 à Toulouse par le professeur Louis Lareng.

Les différents acteurs de l’urgence sont présentés : histoire, métiers, organisations… à travers une scénographie créée par le CHU de Toulouse et des professionnels de la médecine de catastrophe regroupant photos, uniformes, documents sonores et objets issus de collections hospitalière et privées.

Ouverture :

  • Du lundi au vendredi de 9h à 18h ; dimanches de 11h à 17h
  • (fermé le samedi)
  • Espace Jean de Rudelle – Accueil Conciergerie
  • Hôtel-Dieu Saint-Jacques
  • 2 rue Viguerie, 31000 Toulouse

Entrée gratuite

Exposition accessible en totalité aux personnes en situation de handicap moteur

Les 50 ans du SAMU31 livret d’exposition - version française [PDF – 3.5 Mio]

SAMU31 50 years - memories & testimonies - english version [PDF – 7.8 Mio]