"Le CHU de Toulouse, c’est depuis 1130" : telle est l’épitaphe qui pourrait figurer sur le frontispice de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, plus ancien établissement du CHU de Toulouse. Lieu de mémoire de l’Hôpital public toulousain, il a assuré l’hospitalisation de toutes celles et ceux qui en avaient besoin, du XIIème siècle à la fin du XXème siècle avant de devenir le siège de toutes les directions du CHU.

Découvrez sa longue histoire dans le document ci-dessous !

Avec son voisin l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, l’hôpital La Grave, situé aussi sur berges de la Garonne, représente l’un des patrimoines historiques les plus prestigieux de la ville de Toulouse. Témoin lui aussi des valeurs humaines et professionnelles qui ont fondé la tradition et la culture de l’Hôpital public, il est chargé aussi d’une histoire plus douloureuse mais néanmoins toute aussi humaniste.

Plongez-vous dans l’histoire d’un site aujourd’hui en pleine mutation !

L’hôpital pavillonnaire, excentré des villes, n’est pas né au XXème siècle et était déjà répandu au XIXème siècle. Il est en adéquation avec les préoccupations hygiénistes alors en progrès. L’hospitalisation par pavillons facilite en effet la circulation de l’air mais aussi et surtout permet un isolement plus efficace des secteurs par pathologies.
A Toulouse, cette première rupture architecturale hospitalière est concrétisée avec l’édification de l’hôpital Purpan.

Suivez dans le document ci-dessous les développements de ce site hospitalier qui a connu les plus grands bouleversements techniques !

Si l’hôpital suburbain de Purpan constituait une rupture architecturale avec l’ensemble médiéval Hôtel-Dieu La Grave, l’Hôpital de Rangueil fait de même avec son prédécesseur et inaugure l’ère des plateaux techniques modernes pour répondre aux besoins d’une société en pleine croissance. Il inaugure aussi une nouveauté : le rapprochement hôpital-faculté.

Découvrez ici l’histoire d’un hôpital public de pointe :

Le Service de Santé des Armées a été créé en 1708 par Louis XIV pour qui les besoins impliqués par la guerre sont énormes. Les premiers hôpitaux militaires auront une très forte activité pendant tout le siècle et le suivant, très meurtriers sur les champs de bataille.
A Toulouse, l’accueil des blessés militaire incombait aux hôpitaux civils jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. L’ouverture d’un hôpital militaire s’avérait alors indispensable.

Suivez l’itinéraire de cet hôpital - et son cheminement du militaire au civil - dans le document ci-dessous :

L’histoire de cet établissement est celle des cures thermales du XIXème siècle. Le site accueillait alors des enfants pour des soins pouvant être très longs.

Suivez l’histoire de cet établissement le plus excentré du CHU de Toulouse :

Jusqu’en 1999 l’Hospice Ramel était un établissement du CHU de Toulouse.
D’abord refusé par les luchonnais qui voyaient d’un mauvais oeil l’arrivée de malades potentiellement contagieux, il a participé néanmoins à l’essor thermal de la ville. Le bâtiment est aujourd’hui à l’abandon et cerné de friches.

Découvrez ici son histoire :

Dès 1946, l’hôpital Purpan offrait toute la modernité dans les différentes prises en charge, y compris dans l’hospitalisation des enfants. Mais les capacités d’accueil pédiatrique trouvèrent leurs limites dans les années 1980 et une nouvelle structure se révélait nécessaire, inaugurée en 1998.

Suivez cette histoire dans le document ci-dessous :

En 1889 la maternité s’installait à l’hôpital La Grave pour fuir les taux de mortalité puerpérale effroyables de l’Hôtel-Dieu. Elle va y rester pendant plus de cent dix ans et pour des générations de Toulousains, La Grave était l’établissement qui entendit leurs premiers cris...Jusqu’à ce jour de l’année 2003 qui vit le transfert de la maternité vers le nouvel "hôpital de la mère" qui pris le nom de "Paule de Viguier".

Voici son histoire :

La dernière page du grand livre de l’hospitalisation des patients de l’ensemble Hôtel-Dieu / La Grave s’achève avec l’ouverture de l’hôpital Garonne : après le départ de la traumatologie-orthopédie de l’Hôtel-Dieu en 1985, puis de la maternité de La Grave en 2003, c’est au tour des patients des services de gériatrie en 2009 de partir à leur tour, à destination de la cité hospitalière de Purpan :

L’ouverture de cet établissement vient compléter la grande cité hospitalière de Purpan.
L’obsolescence du bâtiment de psychiatrie de Casselardit, ouvert en 1977, et les nécessités d’humanisation de ce secteur, ont motivé la construction de ce nouvel hôpital :

Toulouse est à la pointe de la recherche sur le cancer depuis le XIXème siècle.
En 1924 c’est sur le site de La Grave que s’installe le CRAC, Centre Régional Anti-Cancéreux, qui devient l’Institut Claudius Regaud (ICR) en 1974.
Le site de La Grave va abriter l’ICR jusqu’en 2014, date à laquelle il partira pour la route d’Espagne sur le site de l’ancienne usine AZF.
S’ouvrira alors un grand établissement mixte CHU-ICR, l’Institut universitaire du cancer de Toulouse - Oncopole.

Le texte historique présenté ci-dessous a été rédigé en 2015 par Mathieu Arnal, journaliste freelance, pour Actu Toulouse et il a été reproduit ici avec son aimable autorisation :

La réforme hospitalo-universitaire du Pr. Robert Debré en 1958 est fondatrice des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) qui deviendront des pôles d’excellence de la médecine française, lieux de proximité ouverts sur la cité. Cette date a été choisie comme point de départ du récapitulatif chronologique de l’histoire récente du CHU de Toulouse.