L’Hôpital Larrey au début du XXème siècle

Publié le 13/09/2004 à 12h02 (mis à jour le 28/05/2024 à 16h47)


salle de blessés militaires, 1914-1918. Doc. Paul Stillmunkès. Musée d’Histoire de la Médecine Toulouse
Tout au long du début du XXème siècle, l’Hôpital Larrey perfectionne ses services et bénéficie de tous les progrès scientifiques.

  • le 29 octobre 1913, l’hôpital militaire de Toulouse est baptisé Hippolyte Larrey (1808-1895) [1].
  • Entre 1926 et 1937, le médecin-général inspecteur Laforgue, qui a occupé les hautes fonctions de directeur du Service de Santé de la 17ème Région après avoir été pendant 5 ans médecin-Chef de l’Hôpital Larrey, initia bon nombre de transformations et modernisations de l’établissement pour assurer aux malades les soins les plus complets. Citons le service des contagieux, celui de chirurgie générale, les laboratoires, la pharmacie, les cuisines, la trésorerie, les bains-douches, une buanderie avec un service de désinfection.
    Les services techniques et médicaux vont bénéficier d’une installation de radiologie, d’un cabinet dentaire de garnison, d’un laboratoire de bactériologie, d’un laboratoire de chimie et d’analyses.
    Enfin, l’Hygiène la plus rigoureuse est appliquée.
  • Pendant la Seconde Guerre Mondiale, on ne comptait que sept fonctionnaires civils ; dix infirmières militaires se partageaient les salles .
    Au lendemain du conflit, les malades sont logés en chambres individuelles ou collectives ; les menus sont de qualité.
    Les patients sont autorisés à recevoir la visite de leur famille 3 jours par semaine (mardi, jeudi et dimanche après-midi).

[1Après la Première Guerre mondiale, il est envisagé de transférer l’hôpital dans les bâtiments du Caousou (alors sous séquestre) mais ce projet ne verra pas le jour